Imprimer

anah-anruSylvia Pinel, ministre du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la Ville, ont signé avec Blanche Guillemot, directrice générale de l'Anah et François Pupponi, président du Conseil d'administration de l'ANRU, une Convention de partenariat 2014-2024 actant la coopération de ces deux agences dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) le 4 mai à Nîmes.

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 a permis de poursuivre l'amélioration de l'articulation entre l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). En effet, le NPNRU doit participer au traitement des copropriétés dégradées et au traitement de l'habitat indigne : près d'1 quartier d'intérêt national sur 2 situé en métropole nécessite une action conjuguée de l'ANAH et de l'ANRU.
Cette convention porte sur les quartiers métropolitains et sera complétée par la suite par une convention de partenariat associant les deux Agences et le ministère de l'Outre-mer. La formalisation de cette nouvelle coopération dans le cadre du NPNRU améliorera le service rendu aux collectivités grâce au partage de connaissances de la situation des quartiers concernés et à la définition conjointe de la stratégie d'intervention. Si une action de redressement d'une copropriété est nécessaire, elle sera prise en charge avec les dispositifs d'ingénierie et les financements de l'Anah. S'il s'avère nécessaire de démolir cette copropriété du fait de l'ampleur de sa dégradation ou des situations de danger qu'elle génère, ou de la transformer en logements sociaux, ce seront les financements de l'ANRU qui seront mobilisés.

"La signature de cette convention entre deux acteurs majeurs de la rénovation urbaine vient renforcer une action globale à destination des habitants des quartiers prioritaires. Améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers, faire en sorte que le service public soit bien présent, éviter la concentration de difficultés sociales dans les mêmes territoires : nous luttons contre la ghettoïsation sur tous les fronts", a précisé Patrick Kanner.